Psychogénéalogie et généalogie : une vocation enracinée
Ma vocation pour la psychogénéalogie et le généalogie s’est révélée progressivement.
Tout commence par un long cursus universitaire en Histoire qui m’a conduite jusqu’au doctorat spécialisé en histoire médiévale. Ce parcours m’a donné des méthodes de recherche et un accès à une grande diversité d’archives. Grâce à cela, j’ai pu notamment satisfaire mon goût prononcé pour l’investigation.
Très tôt je me suis intéressée à la petite Histoire, celle des gens ordinaires et leurs conditions de vie. C’est cette approche qui m’a montré comment le contexte historique ou social façonne une mémoire familiale transmise inconsciemment.
Dès mes débuts en tant qu’enseignante, j’ai observé que certains élèves, dont les parents rejetaient eux-mêmes le système éducatif, rencontraient des difficultés d’apprentissage. J’ai également constaté que les membres d’une même famille pouvaient partager un blocage identique : « chez nous, personne n’a jamais aimé l’école ! ». Avec l’expérience, j’ai compris que, par une forme de loyauté inconsciente, ils ne pouvaient surpasser intellectuellement leurs ascendants.
Par contre, dans d’autres familles un enfant en particulier pouvait avoir un comportement différent du reste de la fratrie. Mais, pourquoi ?
Ce questionnement a trouvé un nouvel écho quelques années plus tard dans mes fonctions au sein d’un Cabinet de psychologues. Rapidement, j’ai reconnu la présence de schémas familiaux aussi bien chez de jeunes diplômés que chez des salariés confirmés. Effectivement, les problématiques familiales récurrentes se manifestent non seulement dans le parcours scolaire, mais également dans les choix professionnels.
Ainsi, au fil du temps, j’ai acquis la conviction que de nombreux blocages, personnels ou professionnels, prenaient racine dans l’héritage familial. Mais aussi que ces freins renvoyaient à des transmissions conscientes ou inconscientes, inscrites dans l’histoire familiale et parfois totalement ignorées.
Approfondissement
En 2005, j’ai été initiée à la psychogénéalogie par une psychologue expérimentée. A son contact que j’ai découvert cette disciple ainsi que l’étendue de son champ d’application.
C’est à cette même période que j’ai débuté un travail personnel approfondi, mené avec constance durant plusieurs années. Rapidement l’analyse de mon arbre familial m’a permis de comprendre les fondements de ma propre histoire.
De plus, en menant ma propre généalogie familiale, j’ai découvert l’impact des liens invisibles entre les générations. Dès lors, j’ai pu mesurer à quel point les trajectoires individuelles portent en elles des récits forts, souvent oubliés.
Progressivement, cette démarche personnelle m’a ouvert à une autre lecture des trajectoires humaines qui est venue enrichir ma pratique professionnelle. Depuis plusieurs années maintenant, j’aborde les problématiques sous un angle transgénérationnel, entre exploration historique, quête identitaire et travail thérapeutique.
Plus récemment, j’ai approfondi mes connaissances en généalogie afin d’acquérir une méthodologie de recherche propre à cette discipline exigeante.
De cette façon, une formation longue de « praticienne en psychogénéalogie et relation d’aide » et le Diplôme universitaire « généalogie et histoire des familles » ont complété mon cursus. De nombreuses autres formations sont venues enrichir mes acquis et ma pratique. Ce parcours, je serai heureuse de vous le partager plus en détail lors de notre rencontre, si vous le souhaitez.